Soudanais torturés : les risques encourus par les migrants soudanais avaient été pointés par le CGRA

Une note confidentielle du CGRA (Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides), au secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken, circule depuis plusieurs jours, peut-on lire mardi dans Le Soir. Datée du 24 octobre, cette note qui traite de la question des demandes d’asile de personnes soudanaises pointe de larges catégories de population pouvant être considérées comme en danger en cas de retour au pays.

Ainsi, selon la note, toute personne d’ethnie “non arabe” originaire du Darfour, du Nil bleu ou du Kordofan du Sud (deux régions frontalières du Sud-Soudan) obtient automatiquement un statut de réfugié, étant donné la dangerosité et la nature des conflits. Celles d’ethnie arabe, issues des mêmes régions, se voient quant à elles accorder une protection subsidiaire. Le document indique aussi qu’à l’échelle du pays, le commissariat accordait jusque-là de manière automatique la protection subsidiaire à toute personne “d’ethnie non arabe“, mais que les dossiers concernés ont été gelés dans l’attente d’une nouvelle évaluation de la situation sur place afin de déterminer si l’automaticité doit rester ou non de vigueur.

Ce que montre le document, adressé spécifiquement à Theo Francken, note l’article du Soir, c’est que l’instance belge indépendante ayant la meilleure vue sur le sujet, soit le CGRA, avait établi des critères larges de populations à risques parmi les Soudanais, visiblement ignorés par l’administration qui a poursuivi les rapatriements.

Belga

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