Police des chemins de fer : les syndicats menacent d’activer leur préavis de grève dans la nuit de jeudi à vendredi

Le front commun syndical menace d’activer son préavis de grève à la police des chemins de fer dans la nuit de jeudi à vendredi, annonce-t-il jeudi dans un communiqué. Une réunion s’est tenue mercredi avec les représentants du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA). Les réponses formulées par le cabinet sont jugées insuffisantes par le SLFP, le SNPS, la CSC-Police et la CGSP.

 

En octobre dernier, les syndicats de la police des chemins de fer ont déposé, en front commun, un préavis de grève pour la période allant du 1er décembre au 2 janvier 2018. Ils se montrent très inquiets pour l’avenir de ce corps de police chargé de la sécurité du transport de personnes et de biens par rail.
La semaine passée, les motifs de ce préavis ont fait l’objet de discussions avec le cabinet du ministre de l’Intérieur, expliquent les syndicats. “Ce débat très difficile a été mis en continuation dès lors que l’autorité nous disait devoir étudier la faisabilité de certaines pistes de réponses à nos revendications”, indique le front commun, évoquant l’apport de renforts humains ou encore des clarifications du choix politique posé pour l’avenir.

Mais le débat de mercredi aurait douché les attentes syndicales. “Nous n’avons rien entendu de satisfaisant en regard de l’urgence que nous dénonçons”, dénonce le front commun. “Les réponses qui nous ont été données sont totalement inquiétantes pour l’avenir d’une grosse partie de nos collègues et pour l’avenir, en termes d’efficacité et de réalité du service policier spécialisé qu’elle doit fournir.” “Le représentant du ministre a toutefois sollicité un délai de 24 heures avant toute activation du préavis dans le but de trouver des solutions satisfaisantes”, expliquent les syndicats. “Pour le maintien du dialogue social, nous avons accepté. Mais ce délai est strictement limité à ce jeudi 30 novembre 2017”, préviennent les syndicats qui menacent donc d’activer le préavis vendredi à minuit. “Nous devrons ensuite nous coordonner pour déterminer quelles actions mettre en œuvre, et quand les mettre en œuvre.”

> Lire aussi : “Jambon veut une police des chemins de fer active dans les trains, pas dans les gares”

Belga 

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30 novembre 2017 - 15h48
Modifié le 30 novembre 2017 - 15h50