Pieter De Crem (CD&V) veut la fusion des zones de police après les violences à Molenbeek

Le ministre de l’Intérieur estime que les polices de la capitale pourraient grandement gagner en efficacité.

Pour répondre de manière adéquate aux débordements qui ont eu lieu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier à Molenbeek, le ministre de l’Interieur Pieter De Crem (CD&V) a estimé ce dimanche sur le plateau de VTM que la solution serait une zone de police unifiée en Région bruxelloise. Selon lui, les forces de l’ordre gagneraient grandement en efficacité. “La planification et la préparation de la nuit du 31 décembre au 1er janvier étaient totalement inadéquates (…) les policiers n’ont pas demandé de renforts à d’autres zones de police” alors qu’ils pouvaient le faire, a-t-il déclaré.

“Une zone de police unifiée, la seule solution”

Une zone de police unifiée est la seule solution, avec une unité de commandement chargée de cerner les problèmes, de les préparer et d’envoyer les informations appropriées au personnel concerné“, a-t-il expliqué. “Les événements des derniers jours, qui ont créé beaucoup de confusion, poussent dans ce sens.” Le ministre annonce faire le travail préparatoire pour une fusion des zones de police “pour que cela soit sur la table lors de la formation du prochain gouvernement fédéral“.

Politie heeft inschattingsfout gemaakt bij oudejaarsrellen in Molenbeek

In VTM NIEUWS heeft ontslagnemend minister van Binnenlandse Zaken Pieter De Crem vanmiddag zwaar uitgehaald naar de politie. “De voorbereiding en de planning in de nacht van 31 december op 1 januari was totaal onvoldoende, en men heeft oorspronkelijk geen versterking gevraagd."

Publiée par VTM NIEUWS sur Dimanche 6 janvier 2019

Opposition entre francophones et néerlandophones

Le Parquet a indiqué qu’à l’exception des actes de violence qui ont visé le quartier Etangs Noirs à Molenbeek, le nombre de faits de violence était en baisse à Bruxelles durant la nuit du passage à l’an neuf.

Le nord du pays revendique régulièrement la fusion des zones de police bruxelloises, ainsi que la fusion des communes de la Région-Capitale, sur le modèle anversois. Craignant qu’elles ne servent une prise de contrôle des institutions par la minorité néerlandophone de Bruxelles, les partis francophones s’y sont jusqu’ici opposés.

T.D. et Belga, image Belga