Les partenaires sociaux recalent le plan taxi de Pascal Smet

Le plan Taxi du ministre de la Mobilité Pascal Smet (SP.A) manque de clarté estime le conseil économique et social bruxellois qui recommande une meilleure concertation avec le secteur, rapportent vendredi La Dernière Heure, La Libre Belgique et L’Echo.

Adopté en février dernier par le gouvernement Vervoort, le plan Taxi propose de reformer l’encadrement du secteur avec pour objectif de faire coexister de manière harmonieuse les taxis traditionnels et les plateformes de partage telles qu’Uber. “En l’état actuel (…), le Conseil demande que l’ordonnance ne soit pas adoptée telle quelle“, indique l’étude du conseil. Celui-ci considère qu’une réforme est bien nécessaire au regard des évolutions de ces dernières années.

Mais le conseil insiste sur la nécessité de disposer d’une étude socio-économique du secteur et d’une analyse de l’impact sur l’ensemble du secteur avant de procéder à la ré­daction de la nouvelle réglementation. “En l’absence de ces éléments, il est difficile de se prononcer sur la manière dont l’ordonnance va voir le jour“, poursuit le conseil.

Doivent être visés par cette étude: les temps d’attente à vide, le taux d’occupation, la qualité des différents services proposés et la rentabilité du business. Les partenaires estiment que certains éléments de la réforme ne sont pas suffisamment clairs (les tarifications notamment) pour qu’ils se prononcent sur le texte. Le cabinet de Pascal Smet a pris acte de cet avis négatif. Mardi, le secteur des taxis bruxellois sera dans la rue pour manifester son opposition

Belga