Les flexi-jobs font un flop à Bruxelles

Deux après leur lancement, les flexi jobs ne décollent pas à Bruxelles. A peine 500 bruxellois en ont bénéficié en deux ans. Le système a pourtant récemment été étendu à certains commerces.

Les flexi jobs n’ont pas la cote à Bruxelles. Ce système qui permet à un employé, occupé à 4/5e temps au moins, d’effectuer des prestations complémentaires exonérées de cotisations sociales est encore très peu connu des bruxellois. Seulement un bruxellois sur deux est au courant du système selon une enquête de l’Union des Classes Moyennes (UCM).

Selon l’enquête, le problème réside donc dans un manque de communication. Le système est pourtant intéressant pour les employeurs. Il leur permet de ne payer que 25% de charges sociales. Du côté des employés cette fois, la frilosité peut s’expliquer par le fait que pour le 1/5e ils ne bénéficient d’aucun avantages sociaux (cotisation pour la pension, pas de droits à des formations,…).

Le système existe depuis 2015 dans l’Horeca est vient d’être étendu au premier janvier pour certains commerces : commerce de détail, boulangerie, coiffure, fitness…

En Flandre, le dispositif a pris un essor certain : 23.000 personnes ont travaillé sous ce statut depuis fin 2015. Dans la partie francophone du pays, par contre, le bilan est beaucoup plus modeste : 800 cas en Wallonie, moins de 500 à Bruxelles.

  • Reportage de Marie-Noëlle Dinant et Yannick Vangansbeek

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29 janvier 2018 - 12h45
Modifié le 29 janvier 2018 - 12h51