Ben Weyts : “La situation était devenue impossible à la gare du Nord pour De Lijn”

Le ministre flamand de la Mobilité, Ben Weyts, a défendu vendredi la décision prise par la société de transport en commun publique flamande De Lijn de ne plus faire temporairement s’arrêter ses bus à la gare du Nord à Bruxelles, en assurant qu’aucune solution n’était possible.

“Nous ne pouvions simplement pas faire autrement. La situation est impossible en ce qui concerne la sécurité et l’hygiène, c’est valable tant pour nos chauffeurs que nos voyageurs”, a-t-il affirmé lors de l’émission De Ochtend de la VRT-radio.

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La décision de De Lijn ne constitue pas une surprise. La société de transport en commun publique flamande avait donné vendredi dernier jusqu’au 23 novembre à la Région bruxelloise pour s’attaquer aux “nuisances” aux abords de la gare du Nord, sans quoi elle déplacera ses arrêts à partir du lundi 26.

M. Weyts (N-VA) a abondé vendredi dans le même sens, rappelant que la Région bruxelloise est, selon lui, responsable de la sécurité et de l’hygiène autour de la gare routière, en vertu d’un accord datant de 1995, alors que la police locale doit se charger de l’ordre public.

Selon lui, la sécurité de la gare ferroviaire incombe par contre à la police des chemins de fer, qui dépend du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA) – alors que la Région bruxelloise estime que celle-ci doit aussi assurer la sécurité de la gare des bus. “A Bruxelles, ils voient quand même la différence entre un bus et un train?”, a lancé M. Weyts, en rappelant que la police des chemins de fer se chargeait des quais et des trains et non des arrêts de bus.

Belga